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Tarifs : 23 €

Prise en charge :

  • Carte vitale acceptée
  • Conventionné

Paiement : 

  • Espèces
  • Carte bancaire
  • Chèque

Moyen de transport :

  • Tramway – Comédie (lignes 1 et 2)
  • Tramway – Du Guesclin (ligne 1)

Pose d’implants dentaires

C’est une vis en titane que l’on fixe dans l’os de la mâchoire. Après un délai de cicatrisation variable, l’implant sera suffisamment ankylosé pour supporter une couronne prothétique par le biais d’une pièce intermédiaire que l’on appelle le pilier. On peut ainsi remplacer une seule dent, ou plusieurs dents, en augmentant le nombre d’implants.

Il existe des implants de différents diamètre et longueur. Le diamètre standard est de 4mm, et les longueurs les plus utilisées vont de 10 à 13mm. La tendance est de réduire la longueur des implants parce que des progrès ont été apportés par les différents fabricants sur l’état de surface des implants. De fait, ceux-ci ont une meilleure adhérence à l’os, et des implants courts de 6 ou 7 mm peuvent être employés lorsque la hauteur osseuse utilisable est réduite, ce qui augmente les possibilités thérapeutiques.

En général sous anesthésie locale, et toujours dans des conditions d’asepsie optimale. Une salle chirurgicale est préparée à cet effet, visage et bouche du patient sont désinfectés, puis il est recouvert de champs stériles alors que les opérateurs revêtent des blouses et des gants stériles après s’être lavés mains et poignets.

Après avoir écarté la gencive, un logement intra-osseux calibré à l’implant est réalisé avec des forets de diamètre croissant sous irrigation de sérum physiologique. L’implant est alors sorti des deux emballages stériles qui l’enveloppent, et il est délicatement vissé dans son logement. Une vis de cicatrisation est positionnée sur l’implant, et la gencive est suturée tout autour. L’exposition de l’implant dans la cavité buccale est immédiat dans ce cas de figure le plus fréquent, avec une cicatrisation osseuse et gingivale conjointe.

Lorsque le délai de latence sera atteint – entre 2 et 4 mois la plupart du temps – l’exploitation de l’implant ne nécessitera pas une autre chirurgie. Quelquefois, il est décidé de laisser l’implant en nourrice sous la gencive, et son exploitation après quelques mois nécessitera dans ce cas de figure une exposition chirurgicale pour aménager la gencive. Il faut trente minutes pour poser un implant, et une heure pour en poser trois, anesthésie et préparation initiale en sus.

Pendant l’opération, et quelque soit son degré de difficulté ou sa longueur, l’anesthésie locale permet d’intervenir sans aucune douleur. Les suites post-opératoires sont en général très simples et des antalgiques conventionnels suffisent pour que nos patients puissent reprendre leur activité dès le lendemain.

Toutefois, certaines situations nécessitent un aménagement gingival particulier ou une augmentation de volume osseux, ce qui génèrent en post-opératoires des suites plus importantes. Une couverture médicamenteuse plus longue est requise avec des antibiotiques et des anti-inflammatoires adaptés.

Il s’agit d’une technique éprouvée depuis plus de trente ans et sa fiabilité a été validée par des centaines d’études scientifiques. Les taux de survie rapportés sont supérieurs à 95% pour des périodes de suivis en général inférieures à 5 ans.

Lorsqu’un implant ne prend pas, cela se traduit par sa mobilité, et ceci se produit en majorité avant la pose de la couronne. Il faut dans ces conditions enlever l’implant et recommencer l’opération quelques semaines après. Quelquefois, il est possible de le remplacer immédiatement, mais il est aussi quelquefois nécessaire de devoir augmenter le volume osseux si la perte de l’implant s’est accompagnée d’une destruction osseuse.

Il ne faut pas considérer un implant comme une entité définitive sur lequel plus rien ne peut arriver. Si la durée de vie peut être très longue – plusieurs dizaines d’années -, des incidents peuvent aussi apparaitre. Par exemple, des infections osseuses sans manifestations cliniques importantes, du moins au début, qui entraînent un amoindrissement du support osseux. Elles apparaissent lorsque le contrôle de plaque n’est pas convenable, sur un terrain génétiquement prédisposé ou tabagique ou lorsque des foyers bactériens persistent sur les dents résiduelles. Il est donc important d’assurer un brossage efficace, de se faire suivre régulièrement, et d’accepter une intervention le cas échéant.

Si vous êtes en bonne santé, il y a très peu de situation qui contre-indique la pose d’un implant, quelque soit votre âge au delà de 18 ans. Il est primordial de contrôler au préalable les problèmes parodontaux. Il n’est pas concevable par exemple de remplacer par un implant une dent antérieure devenue très mobile alors que des lésions sont présentes sur les autres dents et que de nombreuses dents postérieures sont absentes. C’est donc, dans ce cas de figure, une démarche globale qu’il faut adopter pour que le résultat soit couronné de succès. Si une seule dent pose problème et qu’elle est source d’une infection, il faut l’enlever au préalable et attendre quelques mois avant de poser l’implant. Quelquefois aussi, au préalable ou en même temps que la pose de l’implant, il faut augmenter le volume osseux, et pour cela différentes techniques sont possibles.

L’aspect psychologique du projet implantaire est aussi à prendre en considération, et vous êtes mieux placé que quiconque pour estimer si un corps étranger en titane est une bonne option pour vous, si vous êtes en mesure d’accepter une intervention sous anesthésie locale ou générale, une reconstruction osseuse, un substitut osseux d’origine humaine ou animale.

N’hésitez pas à poser toutes les questions qui vous seront utiles pour prendre une décision, même si l’information verbale qui vous est systématiquement donnée sera ciblée sur votre problème. Si vous êtes fumeur, il est conseillé de cesser la consommation de tabac deux jours avant et deux semaines après intervention chirurgicale. Si vous êtes sous traitement médical, il faudra évaluer le risque chirurgical, et éventuellement se rapprocher de votre médecin traitant.

Dans les cas simples, il faut évaluer le volume osseux par un examen complémentaire radiologique. Une panoramique est souvent suffisante, bien qu’elle doit être quelquefois complétée par un scanner ou Cone Beam. Une séance chirurgicale est alors nécessaire pour poser l’implant, les points sont retirés à une semaine, un contrôle est fait trois semaines après.

La phase prothétique peut être mise en œuvre deux à trois mois après l’insertion de l’implant. Il s’agira de poser un pilier et une dent temporaire, puis de réaliser la couronne finale. Trois séances sont nécessaires pour cela, et elles seront menées par nous même ou par votre dentiste traitant. Dans les cas plus complexes, le délai de réalisation est plus long. Il peut s’agir d’un contexte parodontal défavorable à prendre en considération au préalable, d’une dent infectée dont la cicatrisation osseuse post-extraction diffère le projet implantaire de 6 mois. Si le volume osseux doit être augmenté au préalable, il faut également un délai de quelques mois avant d’implanter.

En revanche, certaines situations permettent de réduire le nombre de séance et de fait la durée du traitement. Il est ainsi possible de mettre en charge immédiatement un implant ou un ensemble d’implants par l’intermédiaire d’une prothèse temporaire fixe. Cette technique est intéressante lorsqu’il s’agit de remplacer une dent de devant, mais elle est aussi envisageable pour restaurer plusieurs dents, voire une arcade complète. Elle permet d’éviter le port d’une prothèse amovible transitoire, mais elle est techniquement plus exigeante et nécessite d’adopter une alimentation adaptée pendant quelques semaines.

Dans le même ordre d’idée, il est possible d’extraire une dent et d’implanter immédiatement un implant, voire aussi de mettre une couronne sur cet implant dans le même temps. Mais attention : la majorité des incidents trouvent leur explication dans des prises de risque trop grande. Il faut donc bien apprécier la situation clinique et choisir l’option la plus indiquée.

La couronne temporaire appelée aussi provisoire est en résine, et c’est une maquette de la prothèse finale. Au-delà du remplacement de la dent manquante, elle a plusieurs objectifs : confirmer l’intégration de l’implant, le mettre en charge progressivement, s’assurer des possibilités de nettoyage autour de l’implant, guider la gencive.

Pour les restaurations étendues, la prothèse provisoire permet également de valider l’esthétique et la phonétique et de restaurer une stabilité des contacts entre les mâchoires. C’est un prototype indispensable pour réussir la prothèse d’usage, et quelquefois, il est nécessaire de passer par deux jeux de provisoires si les modifications à apporter sont importantes.

La prothèse temporaire à pour avantage de pouvoir être modifiée assez facilement, et aussi de pouvoir être conçue rapidement, ce qui permet de mettre en charge immédiatement des implants. Elle est donc nécessaire pour tous les implants antérieurs, lorsqu’il y a plusieurs implants ou lorsque l’os qui supporte les implants est au départ peu dense. Peut être est-il possible de l’éviter dans les petits cas favorables postérieurs.

Pour les petites restaurations, l’esthétique se « gagne » lors de la chirurgie en positionnant idéalement l’implant, en épaississant l’os qui va le supporter, puis la gencive. Après quoi, le formidable progrès des techniques va permettre de donner une morphologie idéale au pilier et à la couronne grâce à une conception et une fabrication assistée par informatique. Il sera aussi possible de choisir des piliers non métalliques comme la zircone et des couronnes totalement en céramique.

Pour les restaurations étendues, l’os s’est très souvent en partie résorbé, si bien que la lèvre ne découvre pas la restauration jusqu’à la gencive. L’esthétique est alors plus facile à obtenir en réalisant des fausses gencives en résine ou en céramique. Dans tous les cas, il faut, lors de l’élaboration du projet, effectuer une observation clinique rigoureuse des rapports lèvres – dents lors de l’élocution et du sourire et communiquer à nos patients les possibilités thérapeutiques. Il faut aussi bien définir le souhait et les attentes de nos patients pour engager la procédure chirurgicale et prothétique la plus adaptée au coût le plus juste.

Il faut bien sûr poursuivre le contrôle de plaque tel qu’il a été instauré et consulter pour une surveillance professionnelle régulière. Si vous ne risquez aucune carie sur l’implant, en revanche l’attache de la gencive autour de l’implant est plus fragile que celle qui existe naturellement autour d’une dent, et en particulier chez les patients parodontalement prédisposés comme les fumeurs ou ceux qui ont une fragilité héréditaire. Des bactéries pathogènes ont le pouvoir de détruire l’os qui maintient l’implant, d’où la nécessité d’une maintenance parodontale régulière, en particulier chez les populations à risque. L’os peut aussi se résorber s’il est surchargé. C’est pour cela qu’il faut prévoir un nombre d’implant suffisant et les répartir harmonieusement pour que la mastication soit équilibrée.

Mais il faut aussi compenser toute nouvelle perte dentaire au risque d’observer un nouveau déséquilibre. On oublie aussi trop souvent qu’un calage postérieur amoindri par la  perte d’une ou plusieurs molaires peut surcharger un implant présent sur une incisive supérieure. La surcharge peut aussi induire des incidents mécaniques comme le dévissage du pilier ou  plus souvent des éclats de porcelaine. Les patients qui ont tendance à serrer ou grincer les dents devront porter de manière nocturne une gouttière de protection en résine.

Les frais varient selon la complexité des soins, la qualité des implants et de leur nombre. Ils s’expliquent par l’importance du matériel, des locaux adaptés et une équipe rompue aux diverses procédures. Rapprochés de ceux générés par plusieurs autres interventions chirurgicales, ils sont souvent plus faibles, même si la comparaison entre des disciplines médicales différentes est difficile.

La grande différence est l’absence de prise en charge par la Sécurité Sociale. Les dents comme l’optique sont les parents pauvres de la santé publique. La nomenclature des actes remboursables a été modifiée récemment, mais les conditions de prise en charge, en particulier en implantologie, n’ont pratiquement pas évolué depuis 40 ans.

Comme les implants, de nombreuses techniques actuelles ne sont pas remboursées. On peut citer par exemple les actes parodontaux, la dentisterie adhésive esthétique, le blanchiment, l’orthodontie adulte. Certaines mutuelles, conscientes de la qualité de vie induite par les implants, proposent cette prestation de remboursements à leurs assurés. Lorsque le projet vous sera présenté, un devis vous sera proposé. Il vous permettra de vous rapprocher de votre mutuelle pour une évaluation de vos droits.